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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 09:12
La reproduction

Les femelles atteignent leur maturité sexuelle vers l'âge de 2 à 3 ans, les mâles, de 3 à 4 ans. En bonne santé, une femelle koala peut donner naissance à un jeune chaque année pendant environ 12 ans. La gestation est de 35 jours. Les jumeaux sont très rares, le premier couple de vrais jumeaux, nommé "Euca" et "Lyptus", né en captivité est né à l'Université du Queensland en 1912.
Le territoire d’un mâle, 2 à 3 hectares en moyenne, chevauche celui de plusieurs femelles. La saison de reproduction des koalas dure environ quatre mois, à la fin du printemps et au début de l'été austral. Les mâles en âge de se reproduire sont alors très actifs : ils patrouillent leur territoire à la recherche de femelles, effectuent des marquages olfactifs et poussent une sorte de mugissement caractéristique. Ce cri est attractif pour les femelles en chaleur. Les mâles voisins qui sont en rut s'y mettent aussi, si bien que chacun connaît ses positions et évite de rencontrer un rival... et un combat. Quant aux femelles réceptives, elles répondent par un cri identique, mais moins fort, qui signale leur présence.


 
Alors qu'une femelle non réceptive est agressive vis-à-vis des mâles et les repousse très violemment, elle adopte un comportement très différent quand elle est en œstrus, c'est-à-dire fécondable. Elle se met à sautiller sur place, en poussant son cri sexuel. Pendant les 30 secondes que dure l'accouplement, qui a lieu en position verticale, dans un eucalyptus, le mâle la maintient sous lui en lui mordant la nuque. Puis les deux partenaires se séparent, et le mâle ne s'occupe pas d'élever le jeune, qui est totalement pris en charge par la mère.


Le petit doit trouver, seul, la poche de sa mère

Comme chez tous les marsupiaux, le petit est minuscule (moins d'un centimètre) et très peu développé à la naissance. Il pèse moins d'un demi-gramme ! Son corps est nu, rose et rayé de vaisseaux sanguins. Ses yeux et ses oreilles sont fermés ; sa bouche, ses narines et ses pattes arrière, à peine ébauchées. Seules ses pattes avant sont assez puissantes pour lui permettre d'accomplir tout seul le pénible voyage jusqu'à la poche ventrale de sa mère (qui est fermée par un muscle que la mère peut serrer à volonté), où il achèvera sa croissance, solidement accroché à une des deux tétines, bien protégé et au chaud. Comme chez les kangourous et les autres marsupiaux, le petit doit trouver seul l'ouverture de cette poche.


 
Vers 5 mois et demi, le jeune fait ses premières excursions à l'extérieur. Mais il ne s'aventure pas loin de sa mère et retourne dans la poche protectrice à la première alerte, ou bien pousse une sorte de vagissement, qui provoque l'arrivée immédiate du secours maternel. À 6 mois, le petit est couvert de poils. Il mesure une vingtaine de centimètres et pèse entre 400 et 500 g, soit environ le dixième du poids définitif d'une femelle koala.
Dans les premiers mois de sa vie, le petit se nourrit de manière très particulière pendant environ un mois. Son comportement a été observé pour la première fois en 1933 par l'Australien Keith Minchin, dans un élevage du Sud. Il a vu un jour une mère koala recroquevillée dans un arbre. De sa poche, émergeaient la tête et les bras de son petit, dont le museau – couvert de mucosités jaunes – était plongé dans l'anus maternel. Le petit consommait goulûment une bouillie sortant de l'intestin de sa mère. La scène recommençait tous les deux ou trois jours. On sait maintenant qu'il s'agit de feuilles d'eucalyptus prédigérées, qui constituent un aliment intermédiaire entre le lait et la nourriture solide. La mère ensemence ainsi l'intestin de son petit en micro-organismes capables de digérer la cellulose des feuilles. L'ouverture de la poche de la mère vers le bas évite au petit de sortir entièrement.


 
Peu à peu, les excursions hors de la poche sont plus longues. À 8 mois, le jeune est en permanence dehors. Il se nourrit à la fois de feuilles d'eucalyptus et ne met plus que sa tête dans la poche pour la tétée. Sa mère le transporte sur son dos au cours de ses pérégrinations nocturnes. Le jeune koala est complètement sevré vers 1 an. Si c'est une femelle, elle s'éloigne alors d'elle-même de sa mère pour trouver un nouveau territoire ; si c'est un mâle, il est chassé à la saison de reproduction suivante par le mâle résident.
Le koala dispose d'un outil pour soigner son poil soyeux : deux de ses doigts, le deuxième et troisième de chaque patte, sont presque soudés et forment une sorte de peigne.


 
A l'age adulte, il mesure de 60 à 85 centimètres et son poids à l'âge adulte peut varier de 6 à 12 kilos. La taille et les proportions des adultes dépendent de l'âge, du sexe, de la nourriture, et de la région. En général, les koalas vivant sous les climats les plus froids sont plus gros et disposent d'une fourrure plus foncée et plus dense que ceux des régions plus chaudes. Mais il existe des exceptions. Ainsi, dans le fécond État de Victoria, les adultes pèsent jusqu'à 14 kg pour les mâles et 11 pour les femelles. Les poids moyens des individus vivant dans le nord sont plus faibles : jusqu'à 12 kg pour les mâles et 8 pour les femelles. Les koalas du Queensland, terre aride, sont en général plus petits : 8 kg pour les mâles et 6 pour les femelles.
Il vit en moyenne 10 ans pour les mâles et 15 ans pour les femelles.


 
Comme tous les membres des diprotodontes, les pattes arrière des koalas ont l'index et le majeur fusionnés en un seul doigt, mais qui porte tout de même deux griffes.

 
Une poche ouverte vers le bas

Chez la plupart des marsupiaux, la femelle possède une poche ventrale, appelée marsupium, qui abrite les mamelles. Après leur naissance, les petits s'y réfugient et y achèvent leur développement : ils y restent plusieurs mois. Le plus souvent, comme chez les kangourous, la poche s'ouvre vers le haut. Seuls le koala et son proche cousin le wombat ont la particularité d'avoir une poche qui s'ouvre vers le bas. Chez le koala, cette orientation est sans doute destinée à faciliter l'accès du petit aux feuilles d'eucalyptus prédigérées par sa mère et sortant de son anus ; cette bouillie sera sa nourriture après le lait maternel et avant sa nourriture d'adulte.

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28 septembre 2009 1 28 /09 /septembre /2009 14:07

 

Rappel


Le koala ressemble à un drôle de petit ours qui aurait une fourrure soyeuse, de grandes oreilles poilues et un gros nez aplati. Cet animal placide et sans défense semble n'avoir jamais quitté l'Australie et ses grandes forêts d'eucalyptus.



Le nom scientifique du koala, Phascolarctos, signifie "ours à poche", or cet animal n'a rien de commun avec l'ours, mammifère placentaire. Il appartient en effet au groupe des mammifères marsupiaux, autrement dit, à poche, comme les kangourous. Les deux grands groupes de mammifères marsupiaux et placentaires, se sont séparés très tôt il y a environ 100 millions d'années, dès la fin de l'ère secondaire.

Grâce à L’examen et à la datation des fossiles de marsupiaux dispersés à travers le monde, les scientifiques ont pu reconstituer peu à peu leur origine géographique et leur histoire. L'hypothèse la plus vraisemblable est qu'ils sont nés en Amérique et qu'ils ont migré, par l'antarctique, jusqu'en Australie. Selon d'autres auteurs, ils sont, au contraire, nés en Australie, d'où ils auraient colonisé d'autres continents, et en particulier l'Amérique. Ce qui est sûr, c'est que sur cette grande île, les marsupiaux se sont retrouvés à l'abri de leurs concurrents placentaires et ont pu ainsi se diversifier à leur aise, comme, ailleurs, leurs homologues placentaires.



Cependant, l'histoire des marsupiaux d'Australie reste mal connue, car il existe peu de fossiles et aucun n'est antérieur à 23 millions d'années. Avant, les paléontologues en sont réduits à des spéculations. L'hypothèse qui domine actuellement au sujet du koala stipule que vers - 35 millions d'années, au milieu de l'ère tertiaire, une branche issue de la souche marsupial primitive s'est divisée, pour donner naissance à la fois aux koalas et à leurs cousins les wombats. Vers la fin de l'ère tertiaire, au miocène, il n'existait pas moins de cinq koalas d'espèces différentes, réparties en trois genres. On ne sait pas très bien à quoi ils ressemblaient, car tout ce qu'on a retrouvé d'eux, ce sont quelques dents et fragments de crâne. Il semble que, de ces trois genres fossiles, un seul ait survécu jusqu'au pléistocène, au début du quaternaire, vers - 1,5 million d'années. C'est Phascolarctos. À l'époque, ce genre regroupait deux espèces, P. cinereus, le petit koala actuel, et P. stirtoni, qui s'est peu à peu éteint au cours du pléistocène. C'était un koala vingt fois plus gros que celui que nous connaissons. On en a trouvé - en Australie - des fossiles datant d'il y a - 40 000 ans, c'est-à-dire hier... Mais il a disparu, peut-être victime de son gigantisme... et aujourd'hui, il ne reste que la plus petite espèce de la famille.

Un animal nocturne et solitaire

Le koala est surtout nocturne et, comme beaucoup de mammifères qui vivent la nuit, c'est un solitaire : 90 % des animaux observés par le chercheur Ian Eberhardt vivaient seuls. Mâles et femelles adultes ont des domaines vitaux séparés, celui d'un mâle recouvrant celui de plusieurs femelles, comme c'est le cas chez de nombreux mammifères placentaires (le tigre, par exemple).



A Kangaroo Island, en Australie, par exemple, les territoires des mâles font 1,5 à 2 hectares, contre 0,5 pour celui d'une femelle. Un mâle et une femelle dont les territoires se superposent vivent habituellement chacun de leur côté : il arrive qu'ils se croisent, mais les véritables rencontres n'ont lieu que pendant la période de reproduction. Le reste du temps, chacun s'évite soigneusement. Et chaque koala défend son domaine vital contre un intrus du même sexe : on peut donc bien parler de territoire.

 

Une glande odorante 

Les rencontres entre deux mâles sur le même arbre entraînent des combats féroces au cours des quels l'intrus est chassé par l'animal résident.

Les femelles sont moins agressives et se battent rarement entre elles.       

Quand cela est sur le point d'arriver, elles poussent des cris perçants, en arrondissant les lèvres, et en plaquant leurs oreilles en arrière.



Leurs altercations ne durent que le temps d'un coup de patte ou d'une morsure, et sont accompagnées de petits glapissements et autres gloussements.

En dehors de la saison de reproduction, les contacts sont rares entre les individus. Cependant, chaque animal sait en permanence qui l'entoure ; il est en communication indirecte avec ses voisins par des marquages olfactifs. Les femelles marquent passivement leur territoire en urinant ou en déféquant. Les mâles adultes signalent leur présence en grattant des objets verticaux, généralement le tronc des arbres, et en frottant leur glande sternale (c’est une glande odorante qu'ils possèdent sur la poitrine). C'est la base des troncs d'arbre qui est plus précisément marquée : le mâle koala, au sol, embrasse - au sens propre du terme - le tronc en levant le buste et il y frotte sa poitrine tout en tendant le cou.



Extérieurement, cette glande se présente comme une zone triangulaire où les poils sont plus courts. Elle produit une substance jaunâtre et visqueuse, à odeur forte mais pas désagréable, selon Eleanor Russell (décédée le 4 Août 2008), scientifique australienne travaillant sur la communication chez les marsupiaux. On peut d'ailleurs facilement faire sortir du produit de cette glande en la pressant.

 

Des cris agressifs et perçants

Seuls les animaux adultes se servent de ce mode de communication, comme l'a constaté un autre chercheur australien. En outre, ces marquages odorants sont liés au cri particulier poussé par le mâle pendant la reproduction : en captivité, un marquage effectué par un mâle provoque souvent des cris de la part des mâles voisins.


Après un combat, le mâle victorieux éprouve souvent le besoin de marquer son territoire, ce qui est, en schématisant, une façon d'asseoir sa suprématie : il montre en quelque sorte qu'il est bien le maître chez lui. De même, lorsque Malcolm Smith présentait à ses koalas des objets nouveaux ou lorsqu'il les mettait dans un enclos qu'ils ne connaissaient pas, ceux ci s'empressaient de déposer leur odeur. C'est une manière, là encore, de délimiter son territoire et, également, de se rassurer : le koala, en rencontrant son odeur, sait qu'il est chez lui.



Dans la plupart des cas, les mammifères nocturnes ne sont pas bruyants et ont un répertoire vocal peu développé. Le koala ne fait pas exception à la règle, en ce sens qu'il n'emploie que huit cris en tout, peu différents les uns des autres. Cependant, c'est un des marsupiaux australiens les plus bruyants. Il existe plusieurs cris agressifs selon le caractère plus ou moins sérieux du combat. Pendant les bagarres violentes, les mâles poussent de forts grognements, surtout quand la mâchoire de l’un est plantée dans l'autre !

Les koalas réagissent aussi par des cris à ce qui se passe autour d'eux. Ainsi, quand un congénère passe à proximité sur une branche ou approche de leur arbre, ils émettent un grondement bien audible et, pour ce faire, tirent leurs lèvres en arrière et rabattent leurs oreilles en avant. Ce cri de mauvais augure est entendu surtout chez les femelles qui se croient en danger.



Le koala aime dormir bien calé au creux d'une fourche d'arbre. Lorsqu'il fait froid, il se roule en boule et évite ainsi des déperditions de chaleur importantes. A la saison chaude, il s'allonge sur une grosse branche.

Pour aérer sa fourrure, toujours très épaisse. Il dort souvent le jour, et se tien bien dissimulé dans le haut des arbres, mais se réveille à la moindre alerte. Lent à se déplacer, il est une proie facile à capturer pour ses prédateurs.

 

Quel tombeur ce grimpeur !

Sur le plan anatomique et physiologique, le koala est spécialisé pour une vie arboricole et un régime alimentaire folivore. Il est très adapté à la vie dans les arbres, a un grand sens de l'équilibre et des muscles des cuisses puissants, implantés très bas sur la jambe, ce qui est très efficace pour grimper, même si cela ralentit son déplacement. En revanche, fait rare parmi les mammifères arboricoles, le koala n'a pas de queue. (Seuls le paresseux sud-américain et le loris, un prosimien asiatique, sont dans le même cas). Mais, quand il s'agit de grimper, le koala compense ce manque par des doigts bien larges et des griffes développées ; il s'accroche d'abord solidement à l'écorce, grâce aux griffes de ses pattes antérieures, puis hisse son corps en montant les deux pattes postérieures en même temps. Il procède de façon inverse pour redescendre, en gardant toujours la tête vers le haut.


Pour faciliter la progression sur des branches de petit diamètre, le pouce et l'index sont opposables aux autres doigts de la main, tandis que le pouce seul est opposable aux autres doigts de pied. Paumes des mains et plantes des pieds sont granuleuses, ce qui améliore l'adhérence sur les surfaces lisses. D'autre part, le tube digestif du koala s'est beaucoup modifié pour lui permettre de digérer les feuilles d'eucalyptus (dont il se nourrit presque exclusivement). Le gros intestin, où s'effectue - par fermentation bactérienne - la digestion de la cellulose, est très développé. Au début du gros intestin, le cæcum peut atteindre 2,5 m de long, soit trois à quatre fois la taille de l'animal. Enfin la paroi de son estomac possède une glande complexe, dite cardio-gastrique, qui joue également un rôle dans la digestion.

La façon de vivre du koala est adaptée à une alimentation peu niche : ce grimpeur économise son énergie. Ce qu'on appelle son taux de métabolisme basal, c'est-à-dire la quantité d'énergie consommée pour maintenir son corps en vie, au repos, est faible comparé à celui d'autres animaux de même poids. Sa fourrure, très isolante, limite les déperditions de chaleur. Grâce à elle, l'animal se singularise aussi, parmi les mammifères arboricoles, par le fait qu'il n'utilise pas de nid. Seuls les dendrolagues, petits kangourous forestiers, partagent cette habitude avec lui. Le koala dort en boule, calé contre une fourche ou sur une grosse branche, protégé de la pluie et du soleil par son épaisse fourrure. Il se déplace lentement, et le moins possible. Autant il est à l'aise dans les arbres, autant il est maladroit et vulnérable au sol, bien qu'il puisse courir relativement vite. En fait, il ne descend à terre que pour changer d'arbre et - parfois - pour consommer au passage de petites quantités de terre, qui lui apportent des éléments minéraux.

    

Comme la plupart des mammifères nocturnes, le koala a une très mauvaise vue mais un très bon odorat qui lui sert pour communiquer avec ses semblables et pour se nourrir. Les feuilles comestibles sont choisies en grande partie par l'odeur. L'ouïe est également développée, bien que le koala ait un répertoire vocal pauvre. Des analyses de cri et l'observation d'animaux en captivité ont permis à Malcolm Smith, chercheur australien, de répertorier huit cris différents : celui des petits qui appellent leur mère d'un ton plaintif ressemblant à celui d'un bébé qui pleure ; une sorte de gloussement allant jusqu'au grognement sourd, qui exprime la menace ; trois autres cris, qui vont du grondement sourd au cri perçant ; le cri agressif des femelles ; enfin deux cris particuliers aux mâles : ils grondent quand ils se battent et ronflent d'une façon caractéristique pendant la période de reproduction.

On distingue trois sous-espèces de koalas, selon les régions : Phascolarctos cinereus adustus, au nord-est de l'Australie, dans l’état du Queensland; Phascolarctos cinereus, à l'est, en Nouvelle Galles du Sud ; Phascolarctos tinereus victor, au sud-est, dans l'état du Victoria. La fourrure du premier est plus courte, adaptée au climat chaud et d'un gris tirant sur le rouille ; celle du second est plus brune, tachetée de gris cendré; celle du troisième est plus longue pour résister aux températures plus basses.

 

Deux ennemis principaux

Le koala a peu de prédateurs. Les gros rapaces s'en nourrissent occasionnellement, mais ses deux principaux ennemis sont, et de loin, le dingo, un chien sauvage que l'on suppose avoir été domestiqué jadis par les aborigènes, et surtout l'homme. Le dingo attaque le koala quand celui-ci s'aventure au sol. Il tue les animaux vieux ou les malades, mais un adulte en bonne santé peut lui tenir tête et lui infliger de sérieuses blessures : le koala attaqué s'adosse à un arbre et lance de vigoureux coups de ses pattes puissantes. Comme celles-ci sont armées de fortes griffes, le dingo ne peut pas le saisir. Et dès que son ennemi a une seconde d'inattention, le koala se réfugie en une série de bonds jusqu'au feuillage de l'arbre le plus proche.

Les aborigènes chassent traditionnellement le koala, qui constitue une proie facile en raison de ses habitudes casanières et de ses mouvements lents. A l'approche d'un danger venant du sol, l'animal a l'habitude de se dissimuler, au lieu de prendre la fuite. Les aborigènes repèrent facilement l'animal dans son arbre, puis tirent à l'arc, lancent une sagaie, ou grimpent l'assommer avec un bâton.

Cette chasse, vitale pour les aborigènes, n'a jamais mis l'espèce en danger car ils ne prélèvent qu'un nombre limité d'animaux. Les prédateurs étant rares, les populations de koalas sont naturellement limitées par leur comportement social et par les maladies. Le koala, animal territorial, a sa portion d'espace, de laquelle il chasse les autres. Si tout l'espace est occupé, les jeunes juste sevrés ne peuvent pas s'établir dans un endroit suffisamment abondant en nourriture. Dès lors, continuellement chassés par leurs congénères, ils finissent par mourir : quand il y a trop de koalas, ils sont affaiblis par la sous-alimentation et par le stress dû aux agressions continuelles... Ils deviennent alors plus vulnérables à la maladie: les écrits de l'époque montrent qu'entre 1887 et 1889, ainsi qu'entre 1900 et 1903 de grandes épidémies, infections ou parasitoses intestinales - décimèrent des millions de koalas.

    

Leur dernier ennemi naturel est le feu, qui peut se déclarer spontanément dans les forêts de l'intérieur, très sèches. Il se propage alors sur d'énormes surfaces. Souvent, les incendies ne détruisent pas les eucalyptus, mais, au contraire, favorisent la production de nouvelles feuilles. Cependant, les malheureux koalas trop lents pour fuir, sont brûlés sur place.


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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 19:51

Le koala cendré (Phascolarctos cinereus) ou paresseux australien est un marsupial arboricole endémique de l'Australie.

Il a été décrit en 1817 par le zoologue Georg August Goldfuss. Il est, avec le kangourou, l'un des principaux symboles de l'Australie.

Il est le seul représentant de la famille des Phascolarctidés encore présent sur Terre.



Il mange des feuilles d'eucalyptus, et en tire tout son apport d'eau, puisqu'il ne boit jamais au cours de sa vie. On attribue souvent le mot koala comme venant d'une langue aborigène et signifiant « qui ne boit pas », mais l'origine du nom est en fait encore inconnue et à l'étude.
Bien qu'il existe environ 752 espèces d'eucalyptus différentes, le koala ne peut manger les feuilles que de 20 espèces (les autres lui étant toxic), ce qui implique un risque de disparition de l'espèce suite à une déforestation de son milieu de vie.

Les plus grandes forêts d'eucaliptus se trouve dans le sud de l'Australie, le sud et sud-est représentant 70% de l'implémentation. Les situations propices :
 * Sydney
 * Camberra
 * Kangaroo Island
 * Tasmanie



Chassé presque jusqu'à l'extinction pour sa fourrure dans la partie sud de l'Australie, il a depuis été réintroduit et son aspect si « mignon » lui fait bénéficier de la meilleure attention des officiels.


Le koala se nourrit donc de feuilles d’eucalyptus. Son système digestif est parfaitement adapté à son alimentation. Il est également difficile car il n’accepte de consommer l’eucalyptus uniquement lorsque les feuilles en sont à un certain stade de leur croissance. En effet, à certains moments, les vieilles feuilles, parfois les jeunes feuilles à l’extrémité des branches, dégagent de l’acide prussique, poison mortel lorsqu’elles sont mâchées.


L’odeur d’eucalyptus qui se dégage alors de son corps repousse les insectes ! B. Gzrimek, observateur des koalas, a d’ailleurs dit un jour : « Les koalas ont l’odeur particulière des bonbons contre la toux ».



Pour accumuler la nourriture, il possède, comme les hamsters, par exemple, des abajoues, ces sortes de poches extensibles à l’intérieur de ses joues.

Le koala peut consommer jusqu’à un kilo de feuilles par jour. Ainsi, il lui arrive fréquemment de terminer la quantité mise à sa disposition dans son environnement. C’est d’ailleurs l’un de ses problèmes capitaux aujourd’hui, à l’heure où les forêts sont rasées…

Etant donné que l’alimentation du koala est très peu variée, ses dents se sont formées pour utiliser au mieux sa nourriture, peu riche en protéines, très fibreuse, et contenant une quantité important d’huiles essentielles. Il ne possède qu’une prémolaire et quatre molaires larges, pourvues de cuspides développées sur chaque mâchoire pour broyer la nourriture afin de faciliter la digestion. On suppose que certains composés toxiques des plantes sont annihilés par le foie, avant d’être excrétés.

Sa nourriture ne contient pas beaucoup d’énergie, et c’est sans doute pour ça que les koalas dorment jusqu’à dix-huit heures sur vingt-quatre. Long sommeil qui a d’ailleurs donné suite à plusieurs rumeurs : on racontait que les koalas étaient drogués par le contenu chimique des plantes qu’il consommait. Bien sûr, on sait aujourd’hui qu’il n’en est rien.



On ne connaît pas le nombre exact d'individus (les chiffres variant de 100 000 à un million) mais tout le monde s'accorde à dire que l'espèce est, depuis plusieurs années, en déclin. La cause tient pour beaucoup à la perte de son habitat, liée au développement urbain et routier. Mais les koalas sont aussi victimes de sècheresses à répétition, de mutations génétiques dues à des décennies de reproduction consanguine et de la chlamydiose qui affecte sa fertilité. Quant aux gigantesques feux de forêts qui ont ravagé le Sud de l'Australie durant les été 2003 et 2006, ils ont fait disparaître des milliers de koalas.

Dans le sud-est du Queensland, la situation est telle que le petit marsupial arboricole a été inscrit sur la liste des espèces en danger, avec un risque d'extinction dans moins de dix ans. Sur la liste rouge de l'IUCN, le koala est considéré comme quasi menacé. Cette menace est due à la déforestation de l'eucalyptus — essentiel à la vie du koala — utilisé pour fabriquer du mobilier de jardin.

 

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 15:17
Mais qui est Lucky ??? Ça, c'est une bonne question ! Voici son histoire...

Le 18 janvier 2003 dans la forêt entourant Camberra, en Australie, un feu se déclare dans la matinée. Cet incendie fait parti des plus important de l'histoire de l'Australie.



Voici sa progression, en noir les limites de Camberra.



Cette réserve naturelle possédait la plus grande colonie de Koala de toute l'Australie. Ce feu a, malheureusement, tué l'ensemble des Koalas. Rien n'a put arrêter sa progression, le temps n'aidant pas. Le 18/01/2003, des vents violent, assez pour déraciner les eucalyptus, souflaient sur Camberra et sa région.


C'est un ranger qui, en parcourant la forêt pour faire un état des lieux 6 jours après le désastre, a trouvé un koala dans un état critique. Il fut le seul rescapé des quelques milliers de koalas vivant dans cette forêt.

C'est une fille âgée de 10 ans.

Apportée en urgence dans un centre spécialisé, elle fut sauvée alors que personne n'y croyait. Les soins apportés ont été particulièrement délicat. Ayant été brûlée, recouvert de cloques, des liaisons et des fractures à multiples endroits, ce koala a été sauvé d'une mort certaine. Beaucoup de personnes se posent encore la question : Comment a-t-elle put vivre pendant 6 jours dans un état pareil ? Nul n'a la réponse... 

Les soigneurs ont nommé le koala Lucky, Chanceux en français, et est devenu un symbole pour les autraliens. 

Le problème majeur étaient les soins. Car Lucky ne se laissait pas approché et les soins infligés n'étaient pas des plus plaisants. C'est un soigneur qui, en voulant montrer Lucky a son enfant, a découvert que le koala était très intéressé par les peluches et jouets de l'enfant ! La parade était toute trouvée : acheter des jouets pour enfant ! Lucky a gardé certaines peluches pendant toute sa période de soins intensifs, c'est a dire 10 mois.


Le premier signe de convalescence est lorsque Feisty (une soigneuse) s'est approchée. Lucky est devenue agressive, signe que la nature reprend le dessus et qu'elle était sur le bon chemin.

Après 10 mois, Lucky est retourné à Camberra (capitale de l'Australie) pour intégrer une zone "naturelle" mais surveillée. Elle a enfin put retrouver un environnement naturel avec des eucalyptus et d'autres compagnons, tout en recevant des soins régulier !

Le 16/07/2008, à 11:30, Lucky est décédée à l'âge de 14 ans, ce qui est un âge avancé.

Voici ce que dit certaines personnes :

 * Ministre en chef Jon Stanhope : Lucky a été une lueur d'espoir. La chance de survie était un miracle, et son rétablissement et sa longue durée de vie sont un rappel de la résistance qui peut être réalisé par une forte volonté. J'espère que les habitants de Camberra garderont Lucky dans les coeurs et dans les esprits.

 * ACT gouvernement vétérinaire Dr Andrew Will se rappelle de Lucky ''comme un bon petit chasseur'' et ajouter "Lucky est certainement l'animal qui possédait le plus de contact dans ses mails !". ''Je pense que c'est vraiment ce que par l'ensemble de son épreuve, qu'elle n'avait que la lutte contre l'esprit.''
   => Comprenez : Ce n'est que par la force de l'esprit qu'elle a put surmonter toutes ces épreuves.


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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 15:12

Bonjour à tous !

Cette rubrique sera destinée à des informations concernant mon animal préféré : le Koala.
En prévision :
 * Sa vie
 * Son mode de reproduction
 * Des photos
 * et pleins d'autres informations.

Vous pouvez, bien évidemment, poser des commentaires, mais aussi des questions. Je répondrais en commentaire ou dans un nouvel article si besoin.

En vous souhaitant bonne lecture,

Koalament vôtre

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